💞 💟 SUR EUX

 

Pour cette news, nous avons eu envie d’interroger les membres, de comprendre ce qui les incite à rejoindre l’asso, de vérifier si FDLE répond aux besoins des freelances.

Le bilan de ces échanges est très motivant pour continuer l’aventure de l’asso malgré les difficultés rencontrées cette année dans la poursuite des chantiers.

 Les motivations sont multiples mais un élément revient régulièrement :  les avantages que représente l’appartenance à une communauté tout en conservant sa liberté.

 

 

> Interview de Vincent COLLIN, chef de projet

 

Pourquoi free ?

C’est une situation assez récente pour moi, après pas mal d’années passées en agences je me suis lancé en tant que freelance seulement depuis Octobre 2021. La pandémie ayant entraîné une situation compliquée à gérer avec ma précédente agence, je me suis dit que c’était le plus simple et certainement l’occasion ou jamais de se lancer en solo.

Pourquoi l’asso ?

En vrai, j’aimais bien le travail d’équipe en agence ou juste le fait d’avoir des collègues avec qui échanger sur les mêmes problématiques. Je me suis vite rendu compte de la solitude du Freelance.

J’ai donc cherché à me joindre à des collectifs, en coworking ou via des plateformes de free qui mettent en commun différentes spécialités pour répondre à des projets, mais rien ne correspondait vraiment à mes attentes. Et je suis rapidement tombé sur le site des FDLE. Ça ressemblait plus à ce que je cherchais, ça parlait le même langage que moi, ça avait l’air plutôt carré. Je vous ai rencontré sur votre stand lors d’Heavent Paris et j’ai pu me rendre compte de la masse de travail de structuration qui avait été accompli en quelques mois, du nombre d’outils mis à disposition des membres, des actions lancées… Le tout dans un échange plein de bienveillance et l’impression d’être sincèrement le bienvenu.

Ca a confirmé mon envie de rejoindre les FDLE.

Quelles sont les difficultés rencontrées en tant que Freelance ? Aplanies par l’asso ?

Principalement l’isolement. En agence lorsque j’avais un doute ou que je cherchais une info je levais la voix à travers l’open space et je profitais instantanément de l’expérience et des idées des autres chefs de projet. Les channels Slack des FDLE jouent aujourd’hui ce rôle à merveille et avec bien plus de ressources et de talents.

En matière de difficultés, il y a aussi la structuration administrative. Quel statut, quelle assurance, comment facturer, quel type de contrat, etc ? J’ai eu de nombreuses discussions sur ces points avec les membres de l’asso présents sur Heavent Cannes et ça m’a aidé à y voir plus clair.

Quelles suggestions pour faire vivre l’asso ?

Des apéros !!! Ce n’est certes pas l’essentiel s’il n’y avait que ça, mais je crois que ça a une vraie importance. De mon côté, je ne connaissais personne des FDLE jusqu’à il y a peu de temps et même si j’allais parfois sur le Slack, j’ai du mal à interagir en ligne avec des gens que je ne connais pas IRL. Depuis Heavent Cannes, où un collectif des FDLE était invité, et les rencontres avec les uns et les autres, je me sens plus légitime et plus à l’aise pour intervenir et prendre part à la vie de l’association.

 

 

Interview de Martine AMIOT, coach

 

Après des années de salariat, j’ai souhaité travailler en freelance pour l’indépendance, la diversité du travail et des contacts. J’ai donc créé Martine for Events !

C’était peu de temps avant la pandémie. Durant les confinements, j’ai éprouvé un profond sentiment de solitude professionnelle et, oserais je dire, de fragilité.

J’ai connu FDLE lors du salon Heavent Paris en novembre dernier. Ce fut une vraie découverte car, avec cette association, les freelances n’étaient plus seuls. Nous avons la possibilité d’échanger, de partager des informations sur le milieu de l’événementiel et les missions disponibles, la législation (ex. CGV) …

L’association est toute jeune, créée durant une période difficile pour notre milieu. Elle est déjà structurée, dynamique (je m’en suis rendu compte à Cannes, ayant eu le plaisir de participer à Heavent Meetings avec l’asso).

Pour notre cohésion, nous avons besoin de rencontres, d’échanges, de savoir que nous sommes là les uns pour les autres

 1 atout de la vie de free : Indépendance

1 faiblesse de ce statut « Free » : Solitude

1 force de l’asso : Un pour tous et tous pour un (à la Comédie Française, on dirait « Simul et Singulis »

 

 

Interview de Didier BOUQUET, directeur technique

 

Pourquoi Free ?

Mon statut de freelance s’est imposé comme une évidence. Dès mes premiers pas dans la vie professionnelle à 22 ans j’ai angoissé lorsqu’on m’a proposé une CDI et j’ai enchaîné des missions en intérim. Puis à 23 ans, j’ai tenté l’aventure de l’entreprenariat qui s’est hélas soldé par un échec mais qui m’a donné ce goût de liberté et d’indépendance.

Puis j’ai rapidement eu mon statut d’intermittent en alternant les missions dans le cinéma et l’audiovisuel (j’ai une formation de technicien audiovisuel polyvalent) mais aussi l’évènementiel.

Les façons de travailler se transformant, j’ai ensuite tenté l’autoentreprise à ses tout début

Je suis maintenant travailleur indépendant depuis plus de 12 ans.

Pourquoi l’asso ?

L’asso m’est apparue comme une évidence pour se fédérer et enfin rencontrer d’autres personnes qui travaillent dans le même secteur et que nous ne croisons pas pour autant. L’échange et le partage qu’a créé l’association Freelances de l’Événementiel a permis de mieux se connaître et s’apprécier. Le métier de Directeur Technique est un métier de solitaire et l’association m’a donné l’occasion de me sentir moins seul.

Quelles sont les difficultés rencontrées en tant que freelance ? Aplanies par l’asso ?

Les difficultés légales liées à l’organisation administrative de mon statut de freelance ne sont vraiment pas mon fort. Grâce à l’association, un travail considérable a été effectué (CGV, Assurances etc) et cela m’a donné l’occasion de ne pas avoir à gérer ça en appelant un avocat directement ou en effectuant des démarches pénibles et cela est vraiment d’une grande aide.

Quelles suggestions pour faire vivre l’asso ?

J’espère que cette association n’est qu’au début de sa vie et que de nombreux chantiers seront encore traités avec efficacité et professionnalisme.

Je trouve que les rencontres organisées par l’asso sont une excellente chose pour renforcer le réseau qu’elle a réussi à créer et je tente de m’y rendre dès que possible car rien ne remplace le contact dans la « vraie vie » comme nous avons hélas pu l’expérimenter.

 

 

Interview de Caroline FLORENTIN, cheffe de projet

 

Pourquoi free ?

Pour la liberté de choix des projets sur lesquels je travaille en tant que chef de projet log notamment. Je jongle entre plusieurs activités, et seul ce statut me permet de le faire sans contraintes.

Pourquoi l’asso ?

Je suis sur Linkedin et j’ai vu passer plusieurs posts dont j’ai beaucoup aimé la dynamique. L’asso permet de développer son réseau, d’échanger sur les pratiques, et de casser un potentiel isolement lié au statut de freelance.

Quelles difficultés aplanies ?

Je parlais de la notion de réseau, mais il y a également les informations relayées et nourries par l’asso. Il est difficile d’être au fait de tous les nombreux changements en cours dans ce secteur ; a fortiori dans cette phase post-covid. La mutualisation des connaissances, et le travail de fond de l’asso en termes de ressources sont précieuses.

Des suggestions ? 

Organiser des rencontres physiques mensuelles par grande région par exemple 😉 C’était génial de pouvoir échanger de vive voix avec des membres lors de Heavent Cannes.

 

1 atout de la vie de free : la liberté de mouvement

1 faiblesse de ce statut « Free » : la visibilité du CA qui va rentrer sur l’année

1 force de l’asso : la synergie des compétences

 

 

Interview de Maud VARIN, directrice logistique

 

Pourquoi Free?

Quand j’ai fini mes études j’ai eu à choisir entre 2 projets : prendre un poste de chef de projet dans une agence de publicité ou produire une tournée dans une grande agence événementielle en tant que freelance. 

La publicité me faisait rêver et le statut d’intermittent un peu moins. Mais un ami qui travaillait dans l’événementiel m’a convaincu d’accepter la mission de freelance, persuadé que je serai conquise par le métier.

J’ai suivi son conseil et je ne l’ai jamais regretté. Je suis restée freelance, intermittente pendant des années puis en société.

Être freelance signifie beaucoup.

C’est d’abord l’opportunité de travailler dans de multiples entreprises avec des organisations complètement différentes, ce qui enrichit grandement notre adaptabilité, 

L’immense bonheur de rencontrer des équipes toutes plus formidables les unes que les autres (ou pas parfois ) 

et donc aussi la liberté aussi d’accepter ou de refuser des projets d’organiser son travail librement.

Il y a aussi des contraintes qui peuvent être fortes et c’est là que l’association FDLE prend tout son sens.

Pourquoi l asso? 

Je me souviens du premier call avant de fonder l’association. Nous étions une dizaine de freelances au téléphone à se dire qu’il était peut-être temps de nous rassembler car à plusieurs on peut porter des projets avec une seule voix, avoir une résonance et faire valoir des droits. C’est vrai que les freelances n’ont pas toujours été bien considérés par les employeurs, leur valeur ajoutée pas toujours reconnue.

Aujourd’hui cela a beaucoup évolué, le nombre de freelances est en constante augmentation. On voit bien qu’on ne peut plus faire sans les free, d’autant plus aujourd’hui où la reprise est forte. Et c’est surtout une vraie volonté des jeunes aujourd’hui de vouloir rester indépendant.

Difficultés rencontrées en tant que freelance ? Aplanies par l’asso? 

Lorsqu’on est Free c’est un peu comme un chef d’entreprise, on est un peu seul.

On ne peut pas partager ses difficultés avec ses clients et on n’a pas forcément de collaborateurs.  On peut se poser beaucoup de questions juridiques, comptables, sociales, professionnelles …

L’association a permis de pouvoir échanger sur beaucoup de sujets avec nos pairs et de trouver des solutions très rapidement. Elle permet également la mise en relation de compétences. Cela m’a permis personnellement de rencontrer d’autres free avec qui j’ai eu le plaisir de pouvoir travailler.

Grâce à FDLE, les free ont pu aussi de se « professionnaliser » sur les questions juridiques en proposant des conditions générales de vente, une RC pro adaptée à nos métiers, des infos sur les différentes structures de sociétés…

Pour ceux qui auraient peur de manquer de travail en tant que free, une multitude d’annonces sont postées chaque jour dans des domaines de compétences variés. On note d’ailleurs que nous manquons cruellement de ressources en logistique donc il faut former des jeunes à ces métiers.

Quelles suggestions pour faire vivre l’asso? 

Le problème d’une association c’est toujours le même: un noyau dur la fait vivre et les autres membres consomment. Donc il faut en effet que chacun se sente redevable et donne de son temps pour la faire vivre même si cela n’est pas toujours simple. 

Les moments de rencontre sont pour moi le meilleur moyen de fédérer et de continuer, en dehors de toutes les activités, formations déjà proposées par l’association 

C’est d’ailleurs pour cela que nous faisons de l’événementiel, pour que les gens se rencontrent et passent des moments hors du temps inoubliables.

 

Merci à eux

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