Une vie de free haute en couleurs que nous décrit Thibault Guével, multi-casquette créatif, directeur artistique, designer graphique et illustrateur.
« Être freelance a toujours été mon fil rouge, y compris lorsque j’étais salarié. Mais c’est en septembre 2019 que j’ai sauté le pas en full-time. Freelance et fier de l’être :=)
Bon, je fanfaronne mais, ça n’a pas été simple tout de suite ! À force de persévérance, j’ai gagné progressivement la confiance de premiers clients. Même si l’équilibre était fragile, j’ai réussi à me faire une place.
Et puis cette crise … En 2 semaines, la totalité de mon activité événementielle s’est réduite à zéro. Je ne vous fais pas un dessin, vous aussi vous êtes passés par là.
Il m’a fallu trouver une solution, et vite !
Bien entendu, le digital a tout de suite été une évidence. Je me suis donc formé à plusieurs technos incontournables pour élargir mes compétences : formation 3D, consolidation de mon expertise web, prise en main de nouveaux logiciels. Et finalement, assez rapidement, j’ai réussi à sauver les meubles et à répondre à des demandes diverses et variées.
Mon secteur de cœur restant l’événementiel, je suis resté à l’affût des petits frémissements du secteur. Là encore, c’est la digitalisation qui m’a permis de revenir dans le game !
D’abord en acceptant des missions d’apparat : Les studios pullulent et ont des besoins en supports graphiques. Et ça, je sais faire ! Dans la même veine, je fais le mercenaire (à la guerre comme à la guerre !) en offrant mon expérience en graphisme pour assister les projets. Mon interdisciplinarité me permet de prendre en charge les projets de manière plus transverse, d’atteindre les briefs plus en amont et de recommencer à proposer des concepts créatifs plus poussés.
En parallèle, mon réseau s’étend comme jamais auparavant : le fait de proposer un large éventail de compétences me fait rencontrer un monde fou, et ça c’est précieux !
Fin 2020 / début 2021, ça y est, les appels d’offres semblent pointer le bout de leur nez, sur des formats hybrides. Je remets un tantinet les mains dans des projets d’ampleur. Formé et paré, je suis prêt à relever ces nouveaux challenges.
Aujourd’hui, c’est très clairement le digital qui me fait bosser. Néanmoins, rien ne vaut le présentiel pour moi. D’ailleurs, grâce à l’association Freelances de L’Événementiel, j’ai eu la chance de rejoindre les équipes d’organisation de 2 événements physiques. Ce n’était pas encore avec le prisme officiel de Directeur Artistique, mais ça revigore de voir des gens en vrai !
Bilan de cette période houleuse !
S’adapter, échanger, continuer à se former, toujours, semble payer. Et tout du moins, ça maintient en forme.
Évidemment ma discipline permet de travailler pour d’autres secteurs, et ça me sauve, mais j’ai un réel espoir d’une reprise fulgurante pour mon secteur de cœur. C’est tout ce que je nous souhaite ! Vive l’événementiel ! »