Maud Varin, directrice logistique, ne s’est pas laissé abattre et a ajouté plusieurs cordes à son arc !
» Pendant le premier confinement, une amie m’a confié son projet de reconversion autour d’un sujet qui la passionne : le vin. Elle m’a demandé si je voulais participer à la création de son activité.
La problématique rencontrée par de nombreux viticulteurs était de ne plus pouvoir écouler leurs stocks via leurs réseaux habituels de distribution. Ils se retrouvaient avec des stocks encombrants les empêchant d’envisager l’embouteillage de nouvelles cuvées.
Mon amie a conservé la partie dédiée aux grossistes. De mon côté, j’ai préféré regarder comment les viticulteurs pouvaient vendre en circuit court directement et sans intermédiaire.
J’ai proposé aux viticulteurs de plutôt diversifier leur mode de vente auprès des particuliers et de réaliser des newsletters pour proposer leurs vins sans intermédiaire à des particuliers. Je voulais aussi à terme organiser plutôt des rencontres que des newsletters mais l’agenda épidémique ne m’a pas encore laissé cette opportunité !
4 viticulteurs ont fait découvrir leurs vins et vendu une partie de leur production directement du producteur au consommateur en groupant au maximum les commandes par zone de livraison (la logistique c’est mon métier…). Ça me plaisait de découvrir et faire découvrir des vins, de permettre aux viticulteurs de mieux vendre et de réduire la partie transport.
Puis l’un d’eux m’a sollicitée pour l’aider à concevoir un site marchand.
Au début, j’ai eu quelques angoisses, mais rapidement, j’ai pu faire un parallèle avec mon métier : des sites, j’en ai conçu, donc un site marchand, ça ne devait pas être bien sorcier. Faire un cahier des charges, avoir un back office pour suivre des commandes et organiser la logistique, c’est aussi mon métier…
Je me suis adjointe les compétences d’un développeur et après un petit benchmark, j’ai pu concevoir mon premier site pérenne (non événementiel et j’ai adoré l’expérience).
Je vous invite à le visiter : www.chateaubelairlaroyere.com
Écrire un brief pour le photographe, raconter une histoire (le story-telling comme on dit dans nos métiers), concevoir le site, finalement c’est un peu comme écrire un événement, c’était passionnant.
J’ai beaucoup aimé l’expérience. Finalement, nos métiers nous permettent de transposer nos savoir-faire dans beaucoup de domaines.
J’ai déjà été sollicitée pour réaliser d’autres sites et je suis très heureuse des belles rencontres que j’ai pu faire. Nous faisons un métier formidable, les viticulteurs aussi et nous avons des valeurs communes. Nous réalisons un travail d’équipe ! Nous avons tous besoin les uns des autres ! D’ailleurs, l’association les Freelances de l’événementiel est aussi une source de partage et de travail d’équipes formidables ! »